Médiatrice : Julia Martinez Turgeon
Discipline(s) : Modelage, vidéo (stop motion), peinture, texte
Artistes : Stéphanie Lagueux, Jules Galbraith, Marie-Ann Laroche, Noémie Carrier et Jonathan L’Ecuyer de l’organisme Ada X pour la
station Mémoires de Rivière (seconde phase du projet, réalisée dans le cadre du programme Montréal culturelle, verte et
résiliente)
Arrondissement : Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles
Participants : Un groupe de dix jeunes fréquentant le camp estival de l’organisme
Le Phare (film),
une classe de trente élèves d’arts
plastiques de l’école secondaire Jean-Grou (murale)
Dans le contexte du dépôt de la nouvelle Politique culturelle de la ville de Montréal, deux groupes de jeunes de Rivière-des-Prairies ont participé à une série de trois ateliers portant sur la place de la culture dans leur milieu de vie. Vivant dans un quartier où un lieu culturel d’importance, Espace Rivière, est en cours d’élaboration, ils ont exprimé avec grand enthousiasme et de manière créative leurs aspirations, et dépeint une vision à la fois précise et large de la culture dans leur milieu de vie.
L’organisme Le Phare, dès juillet 2024, a été invité à participer au projet Mémoire des jeunes via son camp estival.
L’invitation lancée aux jeunes était la suivante :
« Cet été, nous t’invitons à t’exprimer sur l’avenir culturel de ton quartier ! Que veux-tu y voir ? Que veux-tu y faire ? Durant trois ateliers, nous créerons ensemble une immense toile reflétant ce qui te tient à cœur. De la musique au théâtre, en passant par la lecture et par le cinéma, nous voulons comprendre ta vision ! À vos pinceaux ! »
Dans le cadre de trois ateliers animés par la médiatrice Julia Martinez Turgeon, un groupe de dix jeunes a, dans un premier temps, échangé sur sa vision de la culture dans le quartier pour, dans un second temps, transformer ses idées en petites sculptures faites de pâte Fimo. Durant le troisième atelier, les jeunes ont finalisé leurs sculptures, et c’est durant cet atelier que la décision a été prise de tourner un film en chronocinématographie (time lapse). En effet, bien que le projet des jeunes, au départ, fût de créer ensemble une immense toile reflétant ce qui leur tenait à cœur en termes de culture dans leur quartier, leur choix d’œuvre final s’est avéré une prise de vue image par image (stop motion) de leurs périodes de création.
En septembre 2024 s’est présentée l’opportunité d’inclure au projet des ateliers supplémentaires avec une classe de trente élèves en arts plastiques de l’école secondaire Jean-Grou et ce, en greffant le Mémoire des jeunes au projet Mémoires de Rivière. L’objectif, avec Mémoires de Rivière, était de sonder les adolescent.e.s de Rivière-des-Prairies sur le projet de nouveau lieu culturel Espace Rivière, et de l’éventuelle déconstruction de la Bibliothèque de Rivière-des-Prairies. Par sa proximité directe avec l’unique école secondaire publique du quartier, ce lieu a été pendant plus de vingt-cinq ans le seul endroit où les jeunes pouvaient se rencontrer et passer du temps après les classes et sur l’heure du dîner.
La stratégie privilégiée a été de proposer aux jeunes un projet sous forme de station d’expressions et de découvertes. À travers trois rencontres, ils ont créé une grande murale collective utilisant la peinture et le collage de mots. Ces mots étaient inspirés d’une phrase écrite par chacun des jeunes pour exprimer sa vision de la culture dans son milieu de vie. Les phrases découlaient de prémisses proposées par la médiatrice, Julia Martinez Turgeon : « La culture, c’est… » et « La culture, ça me permet… ».
Tant la murale que la vidéo en stop motion ont été présentées à l’hôtel de ville, dans le hall d’honneur, le 15 novembre 2024 lors du dépôt du Mémoire des jeunes.
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